mardi 25 octobre 2016

Toujours plus noir...

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Loth : Loth (2016)

Je commencerai en disant que la magnifique pochette a été un élément important dans l'acquisition de cette galette... parce qu'il s'agit de black metal et ça n'est pas un style que j'apprécie outre mesure... d'ailleurs lorsque je l'ai écouté la première fois, et ça commençait très bien, j'ai arrêté dès que j'ai entendu la voix... Le disque étant sorti sur un petit label que j'apprécie beaucoup, j'ai voulu lui donner une seconde chance... bien m'en a pris....
Il a fallu que je fasse fi de la voix dans un premier temps pour voir ce qu'il en était côté musique, parce que comme je l'ai dit plus haut, l'intro de "Nemesis Mundane", le premier morceau, tout en acoustique ne peut que plaire... c'est après que ça se "gâte", mais derrière ce rideau de guitares j'y ai trouvé de la mélodie, ou quelque chose qui me parle en tout cas...
Il n'y a que quatre titres sur cet album, mais ils sont suffisamment longs pour que l'on puisse pénétrer cet univers, sombre... mais pas que... les passages acoustiques (rares) paraissent lumineux et apaisants avant le déluge...
La grande réussite de "Loth" est sans doute le dernier morceau, cet "In resistance" qui commence de la plus belle des façons sur quelques minutes... et se termine de même sur des nappes atmosphériques noyées dans les guitares on ne peut plus noisy qui donne une certaine profondeur à l'ensemble...
Je ne cesse d'y revenir, j'en suis évidemment la première surprise...

Voilà, je possède un disque de black metal...

https://www.youtube.com/watch?v=cSi_TmHSw68

samedi 15 octobre 2016

Trouble mortel

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This Mortal Coil : Filigree And Shadow (1986)

Le son d'un label sur un disque aux multiples intervenants, et pas n'importe lequel, 4AD... à l'identité sonore (et visuelle) très prononcée et donc très reconnaissable...

Composé de reprises et d'originaux, par Simon Raymonde (Cocteau Twins) et d'autres, ce double album m'a permis de découvrir d'autres voix de ce label que je ne connaissais qu'à travers les Pixies et les Cocteau Twins...
Le son est bien d'époque, synthétique à souhait,avec un très léger côté "dark", qui s'est un peu perdu aujourd'hui (je trouve...)... mais que j'apprécie toujours de retrouver...
Deuxième disque du supergroupe maison, les réussites que sont "Tarantula", "Morning Glory", "Strength of strings" ou "I want to live", entre autres, font encore leur petit effet, pile 30 ans après...

Je dois ce petit retour en arrière à El Norton qui m'a donné envie de replonger dans cette époque suite à sa mise en avant de The Sound que je ne connaissais pas...


 

samedi 8 octobre 2016

Une libération...

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The Divine Comedy: Liberation (1993)

La même année, je découvre Dominique A et The Divine Comedy, grâce à France Inter (chez Bernard Lenoir), et je les verrai d'ailleurs tous les deux en concert le même soir, dans un vieux cinéma d'à peine 50 places... c'est la seule fois où je pourrai approcher Neil Hannon pour qu'il me signe l'affiche du concert (qui est la pochette (top!) de l'album en XXL), et je lui prendrai également un superbe picture-disc que je garde bien précieusement...

Mais avant ça il y eut la découverte de l'album, à travers la chanson "Europop" qui n'est pas vraiment représentative du style du grand Neil...
En 1993, après le grunge, après le rock, cette musique paraît complètement surréaliste, cette pop de chambre aux mélodies inoubliables me fait entrevoir autre chose d'un peu moins formaté, et l'utilisation d'instruments longtemps oubliés par la pop comme le clavecin, les cordes et quelques cuivres permettent une variété d'arrangements qui sort un peu des sentiers battus...
Je me souviens d'un critique qui avait dit que ce premier album était un peu comme un best of de tout ce dont était capable The Divine Comedy, vu la variété de styles représentée... il n'avait pas complètement tort puisque les albums suivants seront plus homogènes...

Et sur ce disque se trouve ce qui reste peut-être bien comme sa plus grande réussite, ou ma préférée tout du moins, la parfaite "Your Daddy's car"...