jeudi 22 décembre 2016

Un Zazie noir...

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Zazie : Cyclo (2013)

Mission difficile que d'inciter quelqu'un à écouter un artiste qu'il n'apprécie pas outre mesure... mais comme me l'a si gentiment suggéré Devant, je vous propose aujourd'hui  de partir à la découverte d'un album de Zazie, et pas n'importe lequel, son meilleur, avis forcément subjectif puisque c'est mon préféré...

Ca commence avec une pochette très belle dans ses noirs signée de la célèbre Sarah Moon.... qui donne le ton dans lequel vont baigner ces morceaux...
Ecrit et produit par une moitié d'Aaron, cet album se veut plus orienté electro et ça lui va bien... les atmosphères développées sont pleines d'une noirceur qui culmine sur "Vienne la nuit" et "Où allons-nous", les deux titres qui referment ce recueil, qui se révèle bien plus profond et audacieux que ce que l'on pourrait croire... ce qui explique sans doute qu'il se soit beaucoup moins vendu que ses autres albums....
La voix de Zazie devient également de plus en plus belle (au fil des albums) à mesure qu'elle s'éraille, et elle n'hésite pas ici à la forcer de temps en temps jusqu'à arriver au bord de la rupture...
Ce "Cyclo" n'est pas très gai, ni dans les paroles, ni dans la musique, mais c'est ce qui le rend si beau...



dimanche 18 décembre 2016

Dimanche : Farniente

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Zazie : Za7ie (2010) - Titre : Prague 77

Le dimanche, j'aime bien traîner et écouter des choses qui sortent un peu de ma routine musicale, c'est le bon moment pour de la musique du monde ou du jazz... ou parfois de l'ambient...
Ce titre n'en est pas loin, sorte d'electro douce où la voix n'est présente que le temps de "La la la", ce qui le rapproche de l'electro-pop de Saint Etienne...
Sans doute l'une des plus belles réussites de Zazie, que j'aime faire tourner en boucle...



samedi 17 décembre 2016

Samedi : Fête

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The Clash : Sandinista! (1980) - Titre : The Magnificent Seven

Titre incontournable qui n'a pas pris une ride... et qui fait partie de mes préférés...
Quand je sortais le samedi soir, plus jeune, la discothèque où j'allais était une cave peuplée d'adeptes de musiques gothiques, new wave, punk ... et rock, et les Clash passaient bien évidemment à chaque fois...
C'est là que j'ai entendu pour la première fois les Smiths PIL et Killing Joke je crois bien...



vendredi 16 décembre 2016

Vendredi : Espoir

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Franz Ferdinand : Franz Ferdinand (2004) - Titre : Take me out

Dix ans après, ce titre fait toujours le même effet, il me donne envie de sortir...
Grande réussite du groupe avec ces changements de tempo qui donnent tout son charme à ce tube en puissance... Considérant qu'ils ne pourraient pas, et n'ont pas fait mieux depuis, je me suis arrêtée là, le peu que j'ai écouté du reste m'ennuyant assez vite...



jeudi 15 décembre 2016

Jeudi : Effort

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Orwell : L'archipel (2005) - Titre :Happy where you are

Si on pense effort pendant le sport, la musique qui pourrait sembler idéale ou évidente se situerait du côté de l'electro/techno... mais finalement je préfère la pop, que je trouve plus entraînante... et notamment cette chanson, sunshine pop en diable, idéale pour trouver la motivation de transpirer, même quand l'envie n'est pas là...

https://orwell.bandcamp.com/album/larchipel-2005


mercredi 14 décembre 2016

Mercredi : Candeur

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The Korgis : Dumb Waiters (1980) - Titre : Everybody's got to learn sometime

Non mais regardez-moi cette pochette!!! N'est-elle pas magnifique?

Je dois dire que jusqu'à hier, je n'avais aucune idée du titre que j'allais proposer, le blanc total, pourtant il doit y avoir un paquet de chansons qui me rappellent mon enfance mais rien qui ne me vienne... alors j'ai cherché quelque chose que j'écoutais plus jeune, et qui, quand je l'entends encore aujourd'hui, me donnerait presque la nostalgie de l'enfance  tant c'est beau ....

Alors petit flash-back sur  comment je suis tombée sur ce 45 tours...
Petits, avec mon frère, on aimait aller farfouiller dans la collection de 45 tours de mon père (60s-80s) de temps et temps et un jour on est tombé sur cette drôle de pochette, et on a écouté...et on en est pas revenus...on écoutait ça un moment puis on l'oubliait, jusqu'à la fois suivante, et on retombait sous le charme de cette mélodie, et etc....



mardi 13 décembre 2016

Mardi : Introspection

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Etienne Daho : Collection (1987) - Titre : Soleil de minuit

Un titre découvert il y a une vingtaine d'années et s'il ne devait en rester qu'un, ce serait celui-là qui m'accompagnerait de Mr Daho... pour la chanson en elle-même et pour des raisons personnelles aussi évidemment... Cette version n'est pas celle d'origine mais je ne la trouve pas...






lundi 12 décembre 2016

Lundi : Motivation



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Phoenix : Wolfgang Amadeus Phoenix (2008) - Titre : Lasso

Rien de tel pour se motiver, un lundi matin qui plus est, que ce titre "Lasso", un de mes préférés, entraînant, pop, mélodique, imparable...






samedi 3 décembre 2016

Petite Boîte vs. BB

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Benjamin Biolay : Palermo Hollywood (2016)

                               "Cher Benjamin Biolay,
Je me permets de m'adresser à vous ici pour vous faire part de mon irritation grandissante envers une pratique dont vous êtes la dernière incarnation en date, et malheureusement vous n'êtes pas le seul...
Je veux parler bien sûr de cette nouvelle manie de ressortir un album (vieux) de six mois avec moult inédits et documentaire DVD (parfois), en appelant ça réédition comme si on parlait d'un album datant de 10, 20, ...ans...
C'est faire peu de cas de vos acheteurs potentiels (sans parler de vos fans), mais peut-être ne vous est-il pas venu à l'esprit que ceux qui osent encore acheter des disques, et ce dès leur sortie, le font par attachement à votre musique et auraient sans doute été ravis d'avoir ces quelques inédits à se mettre sous la dent... parce que vous ne croyez quand même pas que les détenteurs de "Palermo Hollywood" 1ère version vont aller jusqu'à racheter cette réédition, si ?
En tout cas ce ne sera pas mon cas, je me contenterai d'obtenir les titres qui me manquent par d'autres moyens....
                             Bien à vous,
                                          C."

Ce splendide disque est le plus bel album de chanson française que j'aurai écouté cette année, sans trop de surprise puisque je considère toujours Biolay largement au-dessus du lot...
La beauté se niche dans les détails: une partie de cordes, une ligne de trompette aérienne, les voix (espagnoles et lyriques entre autres), l'hétérogénéité des rythmes qui fait qu'on ne sait jamais sur quoi on va tomber d'un titre à l'autre, le bandonéon et ces harmonies "Biolayiennes" si reconnaissables...



mercredi 23 novembre 2016

Autoportrait

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Vincent Delerm : A présent (2016)

Cette année j'aurai peu acheté d'albums français et le dernier en date, celui-ci, fait indéniablement parti de ce que j'aurai écouté de plus beau, avec le dernier Biolay bien sûr...

La superbe pochette renferme peut-être ce qu'il a écrit de mieux... depuis "Les amants parallèles", la musique de Vincent Delerm a pris une autre dimension, qui m'émeut... tout est plus intense, et là c'est la même chose avec plus d'ampleur puisque l'orchestration est plus fournie que juste du piano, on y retrouve le même son (mêmes producteurs-arrangeurs)  avec des cordes et des cuivres ...
La belle surprise se trouve au milieu de l'album, ce très beau duo avec Benjamin Biolay, qui rapproche plus qu'on ne pouvait le penser leurs deux univers...
"Je ne veux pas mourir ce soir" et "La dernière fois que je t'ai vu" sont sans doute les titres que je préfère, s'il fallait choisir... parce qu'étrangement ses plus belles mélodies se nichent dans les deux instrumentaux "Un été" et "Etes-vous heureux" (sur un enregistrement de 1961 savoureux...)....

J'apprécie la chanson de Delerm depuis le début, cette drôlerie toujours fine sur une musique aux relents pop... aujourd'hui c'est moins drôle et tant mieux... nous changeons tous...



mercredi 9 novembre 2016

Du Soleil Levant...

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Necronomidol : Nemesis (2016)


Le Japon... un monde si dépaysant pour moi.. j'ai toujours eu un truc avec le Japon, que ce soit en ce qui concerne le cinéma ou la musique, pour le peu que j'en connaisse...je ne suis pas une spécialiste et longtemps ma (presque) seule référence a été Sakamoto, c'est pour dire...

C'était avant que je découvre un chouette petit label du coin qui a sorti pas mal d'albums en provenance de ce lointain pays (en fait ça fait le 4e disque  de cette vénérable maison que je propose ici...) ...dont celui-ci...

J'aurais bien du mal à le décrire, j'ai rarement entendu un tel fourre-tout, entre synth-pop, gros rock qui lorgne un peu vers le metal (à ce qu'il parait) et J-pop, des tempi qui changent tout le temps, comme les ambiances... il n'y a que les voix qui restent constantes... pour un résultat qui dépote...

Et je n'oublierai pas de signaler la magnifique pochette signée d'un maître du manga d'horreur, Suehiro Maruo, sans doute la plus belle que je possède désormais, pour une musique également à part dans ma discothèque...






mardi 25 octobre 2016

Toujours plus noir...

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Loth : Loth (2016)

Je commencerai en disant que la magnifique pochette a été un élément important dans l'acquisition de cette galette... parce qu'il s'agit de black metal et ça n'est pas un style que j'apprécie outre mesure... d'ailleurs lorsque je l'ai écouté la première fois, et ça commençait très bien, j'ai arrêté dès que j'ai entendu la voix... Le disque étant sorti sur un petit label que j'apprécie beaucoup, j'ai voulu lui donner une seconde chance... bien m'en a pris....
Il a fallu que je fasse fi de la voix dans un premier temps pour voir ce qu'il en était côté musique, parce que comme je l'ai dit plus haut, l'intro de "Nemesis Mundane", le premier morceau, tout en acoustique ne peut que plaire... c'est après que ça se "gâte", mais derrière ce rideau de guitares j'y ai trouvé de la mélodie, ou quelque chose qui me parle en tout cas...
Il n'y a que quatre titres sur cet album, mais ils sont suffisamment longs pour que l'on puisse pénétrer cet univers, sombre... mais pas que... les passages acoustiques (rares) paraissent lumineux et apaisants avant le déluge...
La grande réussite de "Loth" est sans doute le dernier morceau, cet "In resistance" qui commence de la plus belle des façons sur quelques minutes... et se termine de même sur des nappes atmosphériques noyées dans les guitares on ne peut plus noisy qui donne une certaine profondeur à l'ensemble...
Je ne cesse d'y revenir, j'en suis évidemment la première surprise...

Voilà, je possède un disque de black metal...

https://www.youtube.com/watch?v=cSi_TmHSw68

samedi 15 octobre 2016

Trouble mortel

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This Mortal Coil : Filigree And Shadow (1986)

Le son d'un label sur un disque aux multiples intervenants, et pas n'importe lequel, 4AD... à l'identité sonore (et visuelle) très prononcée et donc très reconnaissable...

Composé de reprises et d'originaux, par Simon Raymonde (Cocteau Twins) et d'autres, ce double album m'a permis de découvrir d'autres voix de ce label que je ne connaissais qu'à travers les Pixies et les Cocteau Twins...
Le son est bien d'époque, synthétique à souhait,avec un très léger côté "dark", qui s'est un peu perdu aujourd'hui (je trouve...)... mais que j'apprécie toujours de retrouver...
Deuxième disque du supergroupe maison, les réussites que sont "Tarantula", "Morning Glory", "Strength of strings" ou "I want to live", entre autres, font encore leur petit effet, pile 30 ans après...

Je dois ce petit retour en arrière à El Norton qui m'a donné envie de replonger dans cette époque suite à sa mise en avant de The Sound que je ne connaissais pas...


 

samedi 8 octobre 2016

Une libération...

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The Divine Comedy: Liberation (1993)

La même année, je découvre Dominique A et The Divine Comedy, grâce à France Inter (chez Bernard Lenoir), et je les verrai d'ailleurs tous les deux en concert le même soir, dans un vieux cinéma d'à peine 50 places... c'est la seule fois où je pourrai approcher Neil Hannon pour qu'il me signe l'affiche du concert (qui est la pochette (top!) de l'album en XXL), et je lui prendrai également un superbe picture-disc que je garde bien précieusement...

Mais avant ça il y eut la découverte de l'album, à travers la chanson "Europop" qui n'est pas vraiment représentative du style du grand Neil...
En 1993, après le grunge, après le rock, cette musique paraît complètement surréaliste, cette pop de chambre aux mélodies inoubliables me fait entrevoir autre chose d'un peu moins formaté, et l'utilisation d'instruments longtemps oubliés par la pop comme le clavecin, les cordes et quelques cuivres permettent une variété d'arrangements qui sort un peu des sentiers battus...
Je me souviens d'un critique qui avait dit que ce premier album était un peu comme un best of de tout ce dont était capable The Divine Comedy, vu la variété de styles représentée... il n'avait pas complètement tort puisque les albums suivants seront plus homogènes...

Et sur ce disque se trouve ce qui reste peut-être bien comme sa plus grande réussite, ou ma préférée tout du moins, la parfaite "Your Daddy's car"...






jeudi 29 septembre 2016

Eastern blues. ..





Jan Mörgenson: Jass, Raag & Blooz (2016)

Pas de tromperie sur la marchandise  (si je peux me permettre )...ou si peu. ..moi j'y entends surtout du folk bluesy ou alors du blues folky?...(je sais pas comment on dit)....

Entièrement instrumental,  fait de guitare en bois,  ces longs morceaux prennent leur temps et prônent une certaine repetitivite  (dans le bon sens du terme ) parfois. ..
Idéal à écouter le soir,  car après lui,  le silence. ..

Pas trouvé de vidéo de l'album. ..



mercredi 14 septembre 2016

Sam & Ben


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Iron And Wine & Ben Bridwell: Sing Into My Mouth (2015)

Pour ce retour en musique, il a fallu retrouver une envie (qui avait un peu disparu il est vrai...), parce que je n'ai pas cessé d'écouter des disques ces derniers mois... mais c'est en écoutant (je devrais dire en découvrant) cet album en duo, qui attendait son heure dans mon disque dur, que je tente un petit retour...enfin c'est surtout grâce à une chanson, le "Magnolia" de JJ Cale, qui est sans doute la plus belle réussite de ce recueil de reprises à la sauce Iron And Wine, c'est à dire plutôt folk-rock avec plein de slide guitare et d'instruments acoustiques...
Je suis plus sensible à la douce voix de Sam Beam (Iron And Wine) que de Ben Bridwell (Band Of Horses) mais l'alternance ne nuit pas à l'ensemble de l'album...
Les reprises vont de John Cale, "You know more than I know", à Sade, "Bullet proof soul", (mes préférées) en passant par les Talking Heads ou Bonnie Raitt, et d'autres... avec même un petit côté Neil Young sur la belle "No way out of here"...
Ne connaissant pas les versions originales (ou ne les ayant pas reconnues), j'ai d'abord cru que c'étaient des titres composés pour l'occasion, c'est dire si le duo arrive bien à se les approprier, je trouve...





lundi 8 août 2016

ADL

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Autour De Lucie: Ta Lumière Particulière (2015)

Des retrouvailles... le secret le mieux gardé de la pop d'ici... ils sont pas très nombreux de toutes façons mais celui-là c'est mon chouchou depuis le début...Cinq albums depuis le début des années 90 sans aucun faux pas... et malgré ce grand silence de plus de dix ans, le plaisir est le même...

La voix de Valérie Leulliot n'a pas changé, toujours cette façon de nous chanter tout près de l'oreille, comme dans un souffle... et ces mélodies, imparables, qui ont le don de faire vibrer mon petit côté pop...
Un single digne de ce nom, "Détache" pour donner envie ou un aperçu de ce qui nous attend,... deux accords au piano pour "Ilienne" qui suffisent à mon bonheur... un superbe "Cheval étincelle" (en hommage à Sparklehorse ?) un peu plus musclé fait entrevoir une autre facette du groupe...
Pop à guitares très réussie tout au long des neuf titres mais je ne suis pas objective avec ce groupe, un des rares (des seuls?) dont je peux écouter les albums en boucle sans jamais me lasser...






mardi 19 juillet 2016

Mon UNKLE

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UNKLE: Psyence Fiction (1998)

Restons encore un peu dans la malle à souvenirs Mo'Wax pour ce qui est sans doute une de ses plus belles productions, pas loin de la perfection...

L'association du patron James Lavelle avec un DJ Shadow alors à son meilleur donne un album aux multiples invités qui pour une fois ne font pas que de la figuration...
Le son, toujours au top et la musique de Shadow, toujours très mélodique, explosent sur "Nursery Rhyme" (mon petit préféré) chanté par un Badly Drawn Boy débutant... Richard Ashcroft offre ici sa plus belle interprétation lors d'un "Lonely soul" qui dure... pour le meilleur... et Thom Yorke est Thom Yorke...
Mais il n'y a pas que des chansons, quelques incursions hip hop et abstract hip hop rappellent la diversité des influences du groupe, grâce à la présence des Beastie Boys entre autres...
Une rythmique qui claque, quelques violons, un (des) son(s) de guitare et une science du sample reconnaissables entre mille me font toujours dire presque vingt ans après sa sortie que l'on tient là l'apogée d'un style... et qu'après.... (j'en écouterai beaucoup moins...)...



vendredi 8 juillet 2016

A trip hop madeleine...

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Clubbed To Death: EP (1995)

En 1995, tout le monde écoute du trip hop ou presque... enfin moi surtout... je reste à l'affût des sorties du label maître en la matière, Mo'Wax mais je n'achète pas tout... seuls quelques EPs arrivent jusqu'à la Fnac de ma ville, et sinon il faut les faire venir de Paris... mais celui-là se fraye un chemin jusqu'à mes oreilles (ainsi que dans les endroits branchés et même jusque dans un film, pas mémorable...)...

Et ceci grâce à une mélodie à laquelle il est difficile de résister et qui peut aussi vite lasser puisque très répétitive... la rythmique est là pour amener un peu de dynamique à l'ensemble et à cette époque cela sonne neuf...
Cinq remixes accompagnent le titre phare, où l'on peut croiser La Funk Mob, Peshay et Carl Craig... qui ne s'éloignent jamais bien loin du modèle...



mercredi 29 juin 2016

Melancholia...

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Pascal Bouaziz: Haïkus (2016)

De l'art du contrepied... troisième projet connu à ce jour du leader de Mendelson, ce premier album de Pascal Bouaziz se révèle être tout le contraire de son récent Bruit Noir...

Ces haïkus sont de petites vignettes mélancoliques à ranger pas loin d'un certain folk rock indé américain, lancinantes et répétitives, à la fois dans les paroles et la musique...
La présence d'un piano et d'une seconde voix féminine apportent un peu plus de luminosité à l'ensemble et rendent ce "Haïkus" beaucoup plus accessible que les disques précédents et pourrait même permettre à cet artiste exigeant de toucher un plus grand public, peut-être...

Album assez court et (presque) tout en douceur porté par une voix toujours aussi proche du chuchotement, qui lorsqu'il consent à la pousser un peu dans les aigus fait d' "Encore envie" une des belles réussites de ce deuxième album en moins d'un an, qui confirme la prolificité d'un artiste majeur de la chanson d'ici...

Un petit clin d'œil et un grand merci à Thibault, l'excellent Sémaphore...







mercredi 15 juin 2016

Le jour et la nuit



Movietone: Day And Night (1997)

Tendez bien l'oreille...ou vous pourriez passer à côté de la voix de la chanteuse...

Groupe oublié des années 90, fondé par deux filles, aussi membres d'autres groupes comme Flying Saucer Attack ou Crescent (encore plus oublié...) et occasionnellement rejointes par d'autres membres des mêmes groupes, Movietone fait partie de cette mini vague post-rock (si l'on veut) venue d'Angleterre et malheureusement disparue aujourd'hui...

Je qualifierais plutôt ce deuxième album, perdu tout seul dans ma discothèque, de folk légèrement atmosphérique éthéré, qui m'évoque toujours des images de bord de mer (froide), sans trop savoir pourquoi...

A base de piano, guitare, clarinette, violon et quelques percussions (la batterie se faisant très rare), la musique n'est pas que mélodie, elle n'hésite pas à aller vers quelques distorsions qui rompent un peu avec la tranquillité (pour ne pas dire monotonie) de l'ensemble...

La belle pochette est à l'image de la musique, épurée, et c'est toujours plaisant, aujourd'hui comme hier...



mardi 7 juin 2016

Dans les filets de...



Joasihno: Meshes (2016)

Que peut-on écouter en 2016 en musique électronique... qui ne lasse pas au bout d'un quart d'heure...?
Je crois bien avoir trouvé un exemple, ce troisième album d'un duo allemand comprenant un musicien de The Notwist m'a ravi dès la première écoute...

D'une douceur bienvenue, sans prétention, à base de bleeps et d'autres petites choses, de rythmiques qui restent soft même si on peut parfois entendre un beat techno un peu plus soutenu et de voix épisodiques, cet album m'évoque un peu aussi des vieux trucs... et c'est sans doute pour ça que je l'apprécie finalement...
Pas de révolution musicale ici, je ne sais d'ailleurs pas s'il pourra y en avoir d'autres mais peu importe, faire de belles choses avec ce qu'on a, c'est pas mal aussi...
Et le morceau qui m'aura convaincue se trouve vers le milieu d'album, cet "EFOM" un brin nostalgique qui est tout ce que j'aime...






dimanche 22 mai 2016

Un autre Wilson...


Steven Wilson: Drive Home (2013)


Une envie d'ailleurs.... sortir un peu de ce que j'écoute habituellement...envie de long solos  et de musiques qu'on ne comprend pas tout de suite.... cela fait quelques semaines que je m'aventure dans le domaine du rock progressiste du XXIe siècle, parce que contre toute attente, ce genre existe encore et ne s'est pas éteint à la fin des années 70...

Donc je tombe sur cet artiste que je vois cité à longueur de temps et que je ne connais évidemment pas, leader du groupe Porcupine Tree, que je vois cité aussi à longueur de temps et que je ne connaissais évidemment pas non plus.... alors, j'ai écouté ... et j'ai beaucoup aimé...., et j'ai eu l'occasion de trouver récemment ce disque au bel artwork qui n'est pas vraiment un album, peut-être un genre de EP augmenté avec quelques morceaux live et studio ainsi qu'un DVD qui permet de voir tout ça en live...

Parfois comparé à Radiohead (mais je n'ai pas encore trouvé pourquoi...), c'est surtout du rock avec parfois de longues digressions mais à part un ou deux titres, l'ensemble est plutôt calme ici, plein de retenue et d'émotion aussi, grâce à la voix douce du chanteur et à ses mélodies dont je ne me lasse pas..... comme ce "Drive Home" et sa très belle vidéo...




lundi 9 mai 2016

Un dernier tour de magie(c) ....


Elastica: Elastica (1995)

En 1995, ce petit groupe de rien du tout fait la couverture du 1er numéro de Magic que je m'empresse d'acquérir, ce qui conduira à l'achat de l'album ensuite...
En pleine Britpop ces bombinettes riquiqui cartonnent, une moyenne de 2 minutes par morceau, ça va vite... toutes guitares dehors mais à le réécouter aujourd'hui ça reste loin des choses plus noisy (ou plus lourdes) qui ne tarderont pas à arriver... parce que là les mélodies sont bien présentes et font parfois regretter qu'elles n'aient pas plus de temps pour se déployer....
La pochette fera sans doute écho à d'autres classiques du rock et quelque part, c'en est un aussi dans son genre... malheureusement le groupe ne fera qu'un passage éclair dans le monde musical alors qu'il avait un bel avenir devant lui...
Ma petite préférée reste "Never here", s'il fallait choisir parce que l'ensemble passe tellement vite qu'on n'a pas le temps de dire ouf.......

Tout ça pour dire.....
 .........

...que la revue Magic disparaît et que ça me rend bien triste... je lui dois une grande partie de ma discothèque et de ce que j'ai pu découvrir en "pop moderne"..... et maintenant..............................

Qu'est-ce que je vais lire?






vendredi 29 avril 2016

Norwegian Summer


Kakkmaddafakka: KMF (2016)


Il y a quelques semaines Devant se demandait où se cachait le disque de l'été à venir...et je crois bien l'avoir trouvé pour ma part...

Le nom ne me faisait pas trop envie, trop compliqué... d'un groupe venant de Norvège, comme beaucoup d'autres, on connaît leur savoir-faire en matière de pop.... alors pas trop de surprises à attendre à priori...

Mais... mais voici le disque parfait pour (danser...) mettre de bonne humeur, profiter des beaux jours sans se prendre la tête outre mesure... c'est plein de fraicheur, de guitares carillonnantes, de mélodies pop dansantes sur tous les morceaux, avec même un peu de reggae nordique... et des voix bien jeunes mais pleines d'énergie...

Idéal en attendant le soleil...



jeudi 14 avril 2016

Survivor




A Toorsch...s'il passe par là...


Renaud: Renaud (2016)

Le retour surprise de l'année, qui ne peut que réjouir ceux (dont je suis) qui ont été bercés à l'adolescence par sa musique et ses mots...

La très belle pochette et son livret conséquent renferment un album à l'instrumentation majoritairement acoustique qui s'accorde bien à la voix fatiguée du chanteur...
La musiques est assez pépère et je regrette que Renaud ne nous propose pas de ses mélodies à la nostalgie si reconnaissable dont il a le secret...
J'avais bien aimé "Toujours debout" il y a quelques mois et cela reste un des titres les plus enlevés de l'album... les plus belles réussites, pour ma part, sont "La vie est moche et c'est trop court" (tout est dans le titre...) et "Ta batterie", qui le sort un peu de son environnement musical pour le pousser vers un ailleurs qui lui convient bien aussi... c'est d'ailleurs ce titre qui prédominait (déjà) sur le dernier Grand Corps Malade...

Quant à sa voix, elle va bien mieux que sur le précédent album mais Renaud ne devrait pas la pousser autant sur "Mon anniv' " en essayant de chanter, ça n'a jamais été son fort...
Les paroles sont bien du Renaud mais en plus assagi quand même, avec toujours cette pointe d'humour que l'on retrouve jusqu'à la fin....




mardi 5 avril 2016

No Futur...



Mendelson: L'avenir est devant (1997)

Fin 1996...sur la compilation de rentrée des Inrockuptibles, au milieu de choses plus ou moins biens, se cache une chanson étrange et terrible qui m'accompagne depuis.... cette "Je ne veux pas mourir" avec laquelle Mendelson apparaît...

Printemps 2016... presque 20 ans plus tard, le label local Ici D'ailleurs décide de ressortir en vinyle les disques du groupe... et je tombe sur ce premier album à côté duquel je ne peux pas passer...
Un beau coup d'essai, aux paroles que je trouvais déjà bien pessimistes (pour être gentille) à l'époque, et qui sont sans commune mesure avec ce que le groupe propose aujourd'hui (c'est dire...) et qui représentaient bien un peu de l'état d'esprit de cette (ma) génération (et ça je l'avais dit aussi pour Bruit Noir...)

Quant à la musique, sobre et intimiste, autour de guitares et de cuivres, sans batterie, dans une sorte de folk (du pauvre) à la française... est peut-être ce qu'ils ont fait de plus mélodique... pour un résultat qui ne fait pas son âge...





vendredi 1 avril 2016

Double Babel


Jean-Louis Murat: Babel (2014)


Le plus stakhanoviste des chanteurs d'ici est aussi, sans doute, (un des) le meilleur(s)... il devrait d'ailleurs sortir un nouvel album ce mois-ci je crois bien. ..

Je suis "tombée amoureuse" de cette voix lorsque j'avais 13 ans et depuis je cours après sa discographie sans toujours arriver à le suivre... ces dernières années, j'ai à peine le temps de savourer l'album du moment qu'un autre arrive sans crier gare...
Alors ce "Babel" je l'ai acheté peu après sa sortie mais je commence seulement à bien le connaître et l'apprécier aujourd'hui....

Et chanceux que nous sommes, c'est d'un double album dont il s'agit, où le temps ne semble jamais être trop long...
Le chanteur est très bien accompagné par The Delano Orchestra, qui arrive à faire groover la trompette comme peu dans le rock (français), le tout enrobé dans un son bien  chaud... et comme souvent, un morceau plus long que les autres se détache du reste, "En direction du Crest" en est un exemple...
La musique reste du Murat, avec toujours cette petite impression que Calexico n'est pas loin... c'est le chanteur des grands espaces d'ici...



samedi 26 mars 2016

Dark moon


Jesu & Sun Kil Moon: Jesu & Sun Kil Moon (2016)



Le ton est donné dès la pochette et le premier morceau, cet album sera plus sombre que d'habitude...
Associer la belle voix feutrée de Mark Kozelek avec les guitares abrasives de Justin Broadrick (que je connaissais un tout petit peu à travers Godflesh ou Techno Animal) pourrait paraître légèrement incongru, mais ça fonctionne, cela donne une autre couleur à son indie-folk rock...

Les guitares sont donc plus lourdes et la rythmique plus lente, s'accordant parfaitement au débit traînant du chanteur et à ses chansons à rallonge (et pas que dans les titres...)...
Certains passages reviennent à des choses en apparence plus légères, comme "Fragile", toute en acoustique (ou presque) avec une apparition de Will Oldham, ou "Last night I rocked the room like Elvis and had them laughing like Richard Pryor" (ouf!), plus electro...

Les magnifiques "Exodus" sur la perte d'un enfant, toute en piano et petite rythmique synthétique, sans oublier ces chœurs à la fin, et "Beautiful you" et ses nappes aériennes (et toujours ces chœurs!) terminent un album finalement plus diversifié  que ce à quoi on pouvait s'attendre et en font un disque qui va compter cette année... pour moi, déjà....



vendredi 18 mars 2016

The greatest Martin...


#6 Martin Newell: The Greatest Living Englishman (1993)

Le secret le mieux gardé d'Angleterre a eu son petit succès avec ce fantastique album puis est plus ou moins retombé dans l'oubli, tout du moins en dehors du Royaume Uni...
Je l'ai découvert avec cet album et ne l'ai jamais oublié...j'ai eu la chance de trouver le suivant que je garde bien précieusement depuis...

Martin Newell est musicien mais aussi poète et a publié quelques recueils, tout aussi difficiles à trouver que ses disques...
Concernant ce chef d'œuvre pop, il y a peu à dire puisque tout est parfait (ou presque...), c'est produit par Andy Partridge (XTC) et peut-être peut-on y déceler une certaine influence, mais ce que j'y entends partout, ce sont les Beatles, dans les chœurs, les mélodies, les arrangements, dans ce qu'ils ont pu faire de mieux...
Si je devais extraire certains morceaux, ce serait sans aucun doute "Before the hurricane", ou "Tribute to the greatest living Englishman", ou encore "The jangling man".... mais c'est un album à écouter en entier puisque la beauté est partout...



vendredi 11 mars 2016

Un peu d'amour....


Get Well Soon: Love (2016)

Quoi de mieux que de parler d'amour, jusque dans son titre...?
Après quelques albums plutôt pas mal, ce "Love" constitue surement ce que le groupe a fait de mieux et pourrait bien finir par tourner en boucle par ici... 

Il suffit d'écouter ces mélodies, onze au total, qui accrochent toutes l'oreille dès la première écoute et se laisser bercer par ces (pop)-songs, de format classique mais avec une belle diversité instrumentale (un peu de cordes, un peu de cuivres, des choeurs...) pour se convaincre qu'on a là un bel album de ce début d'année....
Le bien nommé "It's love" se révèle être le titre le plus marquant et peut-être le plus entraînant de l'ensemble avec "Marienbad"... c'est un de ceux que je préfère... et le tout se termine sur une très belle chanson, lyrique, "It's a fog"...



dimanche 6 mars 2016

20 forever...


Aline: Regarder le ciel (2013)

Habituellement, les revivals musicaux sont le fait de petits jeunes dans la vingtaine... mais pas là...
ils sont en plein dans la cible visée, la petite quarantaine... parce qu'à qui cette musique pourrait-elle bien plaire sinon à ceux ayant vécu les 80s ou 90s...?

C'est un plaisir pour les oreilles d'entendre ces guitares très pop anglaises chez un groupe français et qui dit pop dit paroles naïves.... mais mélodies aériennes et très très jolies....
La voix n'est pas exceptionnelle mais peu importe, elle est de toutes façons bien en retrait par rapport à la musique, aux réminiscences Cur-esque (pour le côté lumineux et léger) entre autres...

Le sommet du disque est le morceau qui a eu son petit succès il me semble, le (vraiment) parfait "Je bois et puis je danse"...




lundi 29 février 2016

Yes Yes Yes



Beirut: No No No (2015)

Après avoir beaucoup aimé et écouté les deux premiers albums de ce jeune américain, la suite avait rapidement effleuré mes oreilles et avait poursuivi son chemin sans moi.

Une pochette plus pop, neuf titres courts et de bons échos, il n'en fallait pas plus pour se replonger dans cette musique originale apparue au début des années 2000...
La première écoute est positive, plus de pop, moins d'influences cosmopolites (enfin, c'était surtout les pays de l'est pour lui...) et toujours une belle utilisation des instruments...
L'album passe si vite qu'on ne peut que le réécouter... et y entendre un peu de Ben Folds, du High Llamas aussi! et sans doute plein d'autres trucs...

C'est léger, mélodique (très!) et mélancolique aussi... avec un très beau "At once".




samedi 23 janvier 2016

A Blackstar is born...


David Bowie: Blackstar (2016)

Je n'avais pas vraiment l'intention de parler de cet album, parce que je n'ai pas forcément grand chose à dire de plus intéressant que tout ce que j'ai lu... mais comme je n'arrive pas à écouter d'autres nouveautés, j'en profite pour dire ici qu'il ne se passe presque pas un jour sans que je n'écoute ce "Blackstar"...

L'album est court mais dense, la basse et la rythmique (toujours très recherchée) sont très prononcés avec un son que je trouve très beau, je l'écoute fort donc...  les morceaux sont tous réussis et forment un bel ensemble, à la fois pleins de noirceur et d'une forme de légèreté, à l'image du dernier titre "I can't give everything away" et sa lumineuse mélodie..
Ma petite préférée est celle qui peut sembler la plus "classique", "Dollar days" et sa petite intro toute simple au piano...
"Blackstar" se montre à la fois exigeant mais accessible, un dernier beau chef d'œuvre...




samedi 16 janvier 2016

Yes he's changing...


Tame Impala: Currents (2015)

Avec pas loin de six mois de retard, j'écoute (enfin) le nouvel album de Tame Impala et ...pas besoin de trente-six mille écoutes (ce qui est impossible à faire!!!) pour savoir que (finalement) c'est un des plus beaux disques que j'aurai écoutés en....2015 (2016 en fait...)...

Complètement différent des deux précédents mais tellement mieux... avec plein de synthés partout et comme j'aime les synthés... la voix haut perchée de Kevin Parker bien réverbérée pour nous ramener vers ces années 80 si inspiratrices pour les jeunes musiciens...
Et avec ce morceau de bravoure de plus de 7 minutes en ouverture, ce "Let it happen" épique, à écouter très fort...
Du "romantisme synthétique" (dixit Magic) pour les rêveurs...