lundi 10 août 2015

Des chansons nomades...


Stephan Micus: Nomad Songs (2015)

Se réveiller un matin d'été où il fait déjà chaud et trouver au courrier le nouvel album de Stephan Micus....
Se dire que la journée commence bien...
Entendre les petits oiseaux dehors qui accompagnent idéalement cette musique bienfaisante pour l'esprit telle une bulle éloignant du monde extérieur...
Une multitude d'instruments du monde entier dont les célèbres flûtes Nay et Shakuhachi qui sont un peu sa marque de fabrique, pour moi tout du moins.... pour onze titres à dominante instrumentale dans un style épuré parce que chez Micus il n'y a jamais de surcharge, juste le strict minimum...
Et quand il chante, sa voix qui ne change pas nous transporte loin d'ici, dans des paysages désertiques, à l'image de sa pochette...


lundi 3 août 2015

Des chansons d'amour...


Nosfell: Amour Massif (2014)

Ils ne sont finalement pas si nombreux les artistes français apparus au début des années 2000 à être encore là aujourd'hui, ou au moins à rester intéressants...
Après une absence, qui paraît longue à notre époque (où tout va vite), Nosfell propose un quatrième album qui a l'air d'être passé inaperçu par ici...
Je n'ai pas suivi la carrière de cet artiste, j'avais juste écouté son premier album mais tout le battage fait autour de son utilisation d'un langage imaginaire m'avait un peu "gonflée" et donc je n'avais pas approfondi...

"Amour Massif" est différent puisqu'il est chanté en français, en anglais et encore en klokobetz ... une diversité dans les langues qui se retrouve dans la musique, un genre de chanson-rock avec des cuivres et des cordes suivant les titres et des changements de rythmes qui permettent d'apprécier la variété de l'album.
La voix de Nosfell ne me paraît pas si singulière, comme je l'ai lu ici ou là, elle me fait même parfois penser à M lorsqu'il part dans les aigus ou qu'il accentue certains mots mais la comparaison s'arrête là...

Pour qu'un disque me plaise vraiment et que j'y revienne, il faut au moins un titre qui se détache du lot, "Amour" remplit cette fonction, peut-être pour le petit côté Biolay de la musique...