mardi 30 septembre 2014

A & J


Angus & Julia Stone: Angus & Julia Stone (2014)

Rentrer du travail et mettre ce disque, c'est l'assurance de se détendre, d'oublier sa journée (difficile) et de profiter de l'instant présent.

Cet album a déjà été présenté par Fracas à sa sortie (merci à lui!), mais j'avais aussi envie d'en parler...
Ca commence par un très réussi "A Heartbreak" et sa petite rythmique rock, parce qu'il paraît que ce "Angus & Julia Stone" est rock... un peu plus rock, surtout sur la fin, d'accord, mais pour le reste, on retrouve leur style folk-pop très reconnaissable et très plaisant...

Les deux voix sont toujours aussi complémentaires, leur timbre traînant accompagnant idéalement des mélodies à l'americana tranquille... 
J'ai toujours écouté ce duo d'une oreille plus ou moins distraite mais il se pourrait qu'avec celui-ci il me devienne plus indispensable... parce que quelquefois les choses les plus simples...



dimanche 21 septembre 2014

Everything is blue...


Yann Tiersen: Infinity (2014)

Parfois, il me faut du temps, ... pour écouter un disque, pour l'apprécier ...
Ca a été le cas avec cet "Infinity", lorsque je l'ai acheté, je l'ai écouté une, deux fois... et puis il est resté à côté de la chaîne... le début m'avait bien plu pourtant, mais ce n'était pas le bon moment...

Ce n'est que maintenant, ces jours-ci, que je comprends ce disque, et que je le trouve...beau.
Sans doute ce que Yann Tiersen a produit de plus ambitieux depuis longtemps (depuis toujours) et de plus abouti.
Le début, donc, qui prend aux tripes tout de suite, avec ses cordes perdues dans les profondeurs des différentes couches sonores, ...suivi de morceaux qui ont tous l'air de découler de ce premier titre, où Yann Tiersen chante, mais jamais tout seul, apportant encore plus de puissance à ses mélodies reconnaissables malgré tout... 
Evoluant entre ambient et post-rock, rappelant certains canadiens dans ses plus beaux moments, toujours avec ses "toy instruments", désormais noyés dans des arrangements plus rock, "Infinity" se clôt sur l'autre moment fort du disque, "Meteorites", brillamment interprété par Aidan Moffat (d'Arab Strap), longue litanie désabusée de l'Ecossais qui termine en chantant avec ses camarades, de sa belle voix...



lundi 15 septembre 2014

America!! America!!


Dan Deacon: America (2012)

Il en va des frontières en musique comme dans la vie, ce ne sont que "barrières" artificielles qui ne correspondent plus à grand-chose aujourd'hui... Dan Deacon en est la preuve.

Artiste prolifique mais que je ne connaissais pas avant cet album, découvert chez Magic, et intriguée par cette électro un peu foutraque de nerd (c'étaient à peu près leurs mots).... je me suis demandé de quoi ils parlaient et je me suis demandé ce que c'était que ce truc quand je l'ai écouté la première fois...

C'est barré, mais gentiment, ça donne un peu l'impression d'être n'importe quoi mais une fois que les neuf titres sont finis, je le remets invariablement ...
L'album est en deux parties, cinq titres entre électro et punk (pour la furie) avec un doux instrumental entre les deux et les quatre derniers morceaux sous le titre "America" formant une suite pleine d'envolées vocales et de rythmiques toujours électroniques, striées de guitares noisy (mais sont-ce vraiment des guitares?) et de percussions, évoquant Tortoise ou Steve Reich...

Et la pochette est très jolie...




jeudi 11 septembre 2014

An all-time favourite...


Bochum Welt: Module 2 (1996)

Voilà assurément un de mes disques préférés, un des premiers que j'ai mis dans mon ipod et qui n'en est jamais sorti...

Huit petits titres pour moins d'une demi-heure, parus sur le label d'Aphex Twin, Rephlex, dans un autre siècle...
J'achetais (dès que je pouvais) tout ce qui sortait sur ce label, sans forcément écouter avant, ...je me retrouve aujourd'hui avec pas mal de vinyles (surtout) d'obscurs artistes (forcément) tombés dans l'oubli...
Mais celui-là j'avais eu la chance d'en écouter quelques titres chez mon disquaire qui savait que je craquerais pour cette musique...

Et donc, ce petit chef d'oeuvre d'electronica est d'une douceur enveloppante, parce que les sons, voire les rythmes sont tout doux, ça me fait toujours penser à un cocon, c'est légèrement planant et toujours très mélodique... c'est une musique qui me fait du bien...

En 1996, j'étais à l'université et je n'allais pas toujours très bien, et deux disques de cette année-là m'étaient indispensables,  le "Richard D. James Album" et celui-ci donc ... et il y avait CE morceau: